Viens...

Sans duvet noirs hérissé
Pour calmer cette chaleur montante et fondante
Comme du beurre en émoi
Les doigts tout doucement glissant dans de voluptueuses
Fentes
Sans culotte
Au cratère des cuisses
Béantes
Et fumantes…

Fumantes comme un calumet ivre !
Le jus incandescent remonte vers la fente en frénésie
Et je bois de cette eau
Saveur imméritée
Et volée d'entre ces cuisses
Que l'or du soir entraine au lit
Abandonnant ce pauvre pieu
A la dérive de la dé-bandante


Au mieux de la sève étranglée
Dans un goulot de souffle cadencé
Que propulse an avant comme un taureau
Mon excitation débordante
Vient alors cette tige
Noire
Tapis par des rideaux d'ébènes
Qui s'insinue
Dans l'onctueux rêvé
Avec la douceur d'un cri marquant l'accueil

Le sublime déhanchement
Qui s'en suit bruit l'instant de ses saveurs
Et clairseme la nuit par son pouvoir d'orgasmer la fente
Obsolète rendue en pâturage au désir montant
Ha ! Ma jouissance re-suscitée
.....
19 Mai 2010

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